DiscoverDans la presse"L'attitude dangereusement désinvolte du Royaume-Uni vis-à-vis des Afghans"
"L'attitude dangereusement désinvolte du Royaume-Uni vis-à-vis des Afghans"

"L'attitude dangereusement désinvolte du Royaume-Uni vis-à-vis des Afghans"

Update: 2025-07-16
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À la Une de la presse, ce mercredi 16 juillet, les réactions aux 43 milliards d’euros d’économies annoncés par François Bayrou sur le budget 2026. Le tollé au Royaume-Uni, après les révélations, hier, du ministre de la Défense sur une fuite massive, en 2022, de données concernant près d'un millier d'Afghans ayant travaillé pour le gouvernement britannique et leurs familles. Et des nouvelles du Tour de France.

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À la Une de la presse, les réactions aux 43 milliards d’euros d’économies annoncés par François Bayrou sur le budget 2026.

La "potion" budgétaire du Premier ministre "surprend" Les Echos, qui se disent toutefois satisfaits de voir François Bayrou "tenter le tout pour le tout" et faire "ce qu’il disait qu'il ferait mais que personne ne croyait vraiment". Le "traitement de choc" du Premier ministre est également bien accueilli par Le Figaro : "François Bayrou propose de commencer le sale boulot. Laissons-le faire", propose le journal, qui juge son projet "nécessaire pour éviter une catastrophe financière", même s’il n’est pas "suffisant". "Un plan de rigueur comme la France n’en a jamais connu depuis un demi-siècle" : L’Opinion salue également le "pari" de François Bayrou consistant à "prendre à témoin les Français" sur le fait que le "pronostic vital" de la France serait "engagé" et à "leur faire prendre conscience que la gravité de la situation menace de [les] priver de liberté".

Ce projet de rigueur budgétaire est très mal accueilli, en revanche, à gauche. D’après L’Humanité, "la purge" de François Bayrou "épargne les plus riches et les grandes entreprises", alors que "s’il y a un gisement de dizaines de milliards d’euros à récupérer, c’est de ce côté, car, contrairement à la fable, leur pognon ne ruisselle pas, au contraire". Pour Libération, le Premier ministre "n’a pas fait dans la dentelle" et le journal relève que son "amère ordonnance" a dressé contre lui l’ensemble des oppositions faisant "péter le censuromètre". Le Monde confirme que les mesures d’économies révélées hier, à commencer par la suppression de deux jours fériés, "ont été vivement critiquées par la gauche" comme par le Rassemblement national, qui se disent prêts à censurer François Bayrou.

Vague de critiques, également, au Royaume-Uni, après les révélations, hier, du ministre de la Défense sur une fuite massive, en 2022, de données concernant des milliers d'Afghans ayant travaillé pour le gouvernement britannique, et leurs familles. The Independent dénonce le secret entourant la "bévue" à l’origine de cette affaire : le partage par inadvertance, en février 2022, par un membre des forces armées, d’une feuille de calcul contenant les noms de près de 25 000 Afghans – des milliers de personnes se disant en danger depuis le retour des Taliban au pouvoir, en août 2021, ainsi que leurs proches. The Financial Times précise que cette fuite, révélée par une menace de publication de cette liste complète sur Facebook, a entraîné l'évacuation de milliers d'entre eux vers le Royaume-Uni dans le cadre d'un programme d’accueil ultra-secret, dont le coût estimé par le gouvernement se chiffrerait à plusieurs milliards de livres-sterling. De quoi alimenter "la peur d’un retour de bâton de l’extrême-droite", selon le journal.

Et la presse tabloïd conservatrice tombe déjà à bras raccourcis sur le gouvernement. The Daily Telegraph critique "une dissimulation à sept milliards de livres" et assure que les Taliban ont mis les mains sur ces listes et s’en sont servis pour se livrer à une "chasse" aux collaborateurs afghans. The Daily Mail, qui demande des comptes aux ministres impliqués dans cette affaire, affirme que 18 500 Afghans ont déjà été accueillis sur le sol britannique dans le cadre de ce programme d’accueil.

La presse conservatrice n’est pas la seule à dénoncer l’attitude de l’exécutif. The Guardian vilipende "l’attitude cavalière" et "le traitement dangereusement désinvolte" des Afghans ayant travaillé avec les forces britanniques. Pour le journal, ces révélations sont "choquantes mais pas surprenantes", dans la mesure où "l’insouciance avec laquelle la Grande-Bretagne est entrée en guerre en Afghanistan est égalée par l’insouciance avec laquelle elle a laissé le pays et son peuple aux mains des Taliban, deux décennies plus tard". "En 2001, rappelle le journal, les États-Unis et leurs alliés ont présenté une guerre de vengeance après les attentats du 11-Septembre comme une mission morale pour protéger les droits des femmes et construire la démocratie", "mais ni les États-Unis ni leurs alliés ne semblent avoir sérieusement réfléchi à la sécurité des Afghans, dont le travail sur [ces] questions, a été essentiel à cette mission". The Times, lui, est vent debout contre la décision du gouvernement conservateur de Rishi Sunak, alors au pouvoir, de demander en septembre 2023 à la Haute cour de justice une ordonnance pour empêcher la diffusion de toute information autour de cette fuite. Cette "superinjonction", finalement levée hier, est la plus longue de ce type. Le journal fustige une mesure "sans précédent pour dissimuler une erreur militaire accablante".

On revient de ce côté-ci de la Manche, où le Tour de France se poursuit, après un jour de repos. La Dépêche du Midi annonce le passage, aujourd’hui, de la 11e étape, par Toulouse et sa région, où les coureurs ont profité de leur jour de relâche, hier, pour vadrouiller dans la ville rose. L’heure est venue de se remettre en selle et d’après L’Equipe, le Tour va "changer de braquet", "car la boucle autour de la Garonne, émaillée de bosses dans le final, s’annonce piégeuse avant trois jours sans répit dans les Pyrénées". Ben Healy pourra-t-il garder son maillot jaune jusqu’au chrono ? Qu’est-ce-que Visma peut faire de plus ? Doit-on s’attendre à de gros écarts sur le chrono ? L’Equipe vous dit tout.

Pour tout savoir sur la pause pipi des coureurs, consultez Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui raconte que "c’est tout un art". Le journal revient sur une vidéo publiée il y a quelques jours par l’ancien cycliste belge Thomas de Gendt et qui a fait le "buzz" sur Twitter/X. On y voit aperçoit une bonne moitié du peloton en rang d’oignons en train de soulager leur vessie le long d’un champ, lors de la première étape dans le Nord. Une séquence aussi intime qu’interminable. Le journal explique que s’il est "exceptionnel de découvrir autant de cyclistes totalement synchros en matière d’envie pressante, il est fréquent que la pause pipi soit collective quelques minutes après le départ", notamment parce que les coureurs boivent beaucoup avant de remonter en selle. Et quand le rythme est soutenu et qu’aucun "stop" collectif ne se profile, il arrive que les coureurs en selle, dans un numéro d’équilibriste soliste, "s’allègent discrètement en tentant de défier les vents contraires", voire quand ils ne peuvent pas freiner, "urinent carrément dans leurs cuissards". À la fin de l’étape, une envie pressante peut enfin être la bienvenue "si le coureur doit aller au contrôle antidopage", selon un membre d’une équipe française.

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